mardi 28 août 2012

« Un jeudi au marteau » à Chécy...

Aurélie Hume me sollicite pour diffuser cette information dans mon réseau. C'est ce que je fais en confiant cette invitation aux lecteurs de mon blog.
J'aime l'initiative du musée de la Tonnellerie de Chécy d'organiser une conférence intitulée « Un jeudi au marteau » dans le cadre des Rendez-vous du patrimoine et d'inviter Philippe Rouillac, commissaire-priseur, professionnel reconnu, vigneron et amateur de vin, pour l'animer. C'est le jeudi 6 septembre à 20 heures.

« Une fois, deux fois, trois fois... adjugé, vendu ! » Qui ne connaît pas la célèbre formule énoncée par les commissaires-priseurs ? Philippe Rouillac viendra partager sa passion et évoquer quelques uns des vieux flacons et autres objets de la vigne et du vin mis aux enchères par ses soins.

Renseignements : Musée de la Tonnellerie au 02 38 86 95 93 Réservation obligatoire (nombre de places limité)


Crédit photo - Affiche des Rendez-vous du patrimoine, Musée de la Tonnellerie (Chécy)

samedi 25 août 2012

Imany - Please and Change

Des goûts et des couleurs...

Amoureux ? Oui, je suis tombé amoureux de cette maison de verre « Glass house » située au Chili sur le bord d'une falaise surplombant l'océan et entourée de cactus du désert. Je me plonge encore dans le monde des larges étendues d'eau en visitant cette maison de verre utilisée par ses propriétaires pour les week-ends.
Le minimalisme semble me convenir amplement...








Crédit photos 01ARQ via Afflante

Bon week-end...

Crédit photo 79 Ideas

vendredi 24 août 2012

Cesaria Evora - Besame Mucho

Hier soir, je reçois une vidéo accompagnée d'une musique en version instrumentale à la guitare. Impossible de me souvenir du titre de cette musique. Ce matin, je me suis rappelé de Besame Mucho. Il n’est pas inintéressant de noter que les bons moments qui accompagnent notre vie méritent que l'on s'en rappelle.
Besame Mucho est un boléro composé en 1941 par la chanteuse mexicaine Consuelo Velázquez, d'après une aria d'Enrique Granados. Ce titre est devenu l'une des chansons les plus reprises du XXe siècle.


Wakeboard & Téléskinautique à Combreux...

Au retour d'une promenade en forêt domaniale d'Orléans , rencontre avec Nicolas Besse qui m'invite à découvrir le Wakeboard, sa nouvelle activité de ski nautique basée à l’étang de la Vallée à Combreux. C'est une activité ludique et écologique en plein cœur de la forêt.

Le Wakeboard un sport dans lequel le pratiquant (wakeboarder ou wakeboardeur) relié par une corde à un ponton à moteur qui le tracte, glisse sur l'eau en se maintenant sur une planche de type surf ou skate en position debout ou à genoux. Ce sport nautique surgit au début des années 1980 après l'avènement du skiboard (désormais le snowboard) à partir d'une combinaison de techniques de ski nautique, de snowboard et surf.

C'est un sport de glisse qui peut être pratiqué en famille ou entre amis, pour des anniversaires, enterrements de vie de garçon, comitès d'entreprise...
Je suis toujours très heureux de voir une nouvelle initiative naître et je ne manquerai pas, le moment venu, de me « jeter à l'eau ».

Renseignements : 06 29 56 10 79 ou contact@wakevalley.com ou rendez-vous à la Base de loisirs à l'Etang de Combreux






Crédit photos Baudouin N'G - Wakeboard & Téléskinautique à Combreux, Juillet 2012

jeudi 23 août 2012

Détente à Saint-Malo...

Après mon séjour à Cancale et avant de quitter la Bretagne, j'ai pu aller à Saint-Malo. Station balnéaire connue pour sa ville close et son rapport à la mer, la ville est l'une des plus visitées de Bretagne. Fruit d'une riche histoire maritime, Saint-Malo demeure un port important (plaisance, pêche, commerce et voyageurs) et un centre économique.

Dans la ville close, et en souvenir du centre aéré de Nibelle, je ne manque pas d'admirer les animateurs d'un centre de loisirs férus de street dance (danse de rue). Un moment de détente très apprécié par les Malouins et les touristes qui sont invités à rencontrer des danseurs occasionnels ou peut-être des futurs artistes, tout cela composant une « offre culturelle », délicieusement décalée.
Ainsi se conclut, à ma grande satisfaction, cette promenade bretonne.
J’avais espéré un séjour avec un temps agréable. Ce fut le cas, j'en suis ravi. Grâce au ciel.





Crédit photos Baudouin N'G - Détente à Saint-Malo, Août 2012

mercredi 22 août 2012

Un soir à Cancale...

On a tous nos petits moments de faiblesse. Après 2 heures et demi de route et un ventre non rassasié d'un modeste sandwich au jambon et d'un fruit croqué précipitamment, mon seul désir était de bien manger le soir.
Avec des amis très chers, pantalon en coton léger et pull-over au cou pour se protéger de l'éventuelle fraîcheur du soir, nous arpentons la grande avenue devant le port pour dénicher un lieu pour dîner dans une atmosphère très décontractée, et où on peut parler à voix basse, avec négligence, des petits tracas et des grands enthousiasmes des jours passés.

C'est au bar-restaurant L'Aviron (Place du calvaire « Le Port ») que nous décidons de nous installer. Ici, l'accueil est chaleureux et on déguste un surprenant menu composé d'une délicieuse soupe de poisson, d’huîtres plates et creuses et d'un poisson du jour cuisiné avec une justesse épatante et simplicité. La cuisine y est familiale, chaleureuse et réconfortante. Ce soir, la cuisine nous enchante, comme dirait l'autre...

Nous savons tous que la France est frappée depuis quelques décennies par une triste érosion, celle de la qualité de sa restauration modeste et moyenne. Les grandes tables ont, en général, gardé un beau rang, alliant, avec talent, tradition et invention. Les bistrots se sont hélas souvent banalisés, et même parfois galvaudés. La cuisine française doit être réformée in capite et in membris. Cette réforme commencera par la renaissance de la cuisine familiale, la réhabilitation de la « cuisine bourgeoise », celle de la restauration populaire de qualité, celle encore d’une restauration courante retrouvant le sens des produits du terroir et expulsant les ridicules chichis qui singent les inventions de la haute cuisine.

Tard dans la nuit, tradition du 15 août, la houle redevient piéton pour accueillir cette très ancienne cérémonie mariale des reposoirs. Cette procession religieuse dédiée à la Vierge Marie réunit marins et Cancalais, mais également des gens de passage et les vacanciers. Bien que les fêtes et les cérémonies ne se déroulent plus avec autant d'éclat que par le passé, tout comme le pardon de la mer, la procession des reposoirs perdure. N'oublions pas que le port de Cancale reste par excellence un pays riche de traditions, de dévotions, de légendes et de coutumes.

La soirée s’achève par une agréable promenade le long du port. C’est magnifique et on y respire l’air de la mer, l’air de la vie...




Crédit photos Baudouin N'G - Cancale, Août 2012

lundi 20 août 2012

La baie de Concarneau...

A Concarneau, j'ai pris plaisir à participer à l'effort nécessaire à la navigation à l'ancienne en tenant la barre ou en hissant la trinquette du voilier Le Popoff. Aussi, je me suis laissé impressionner par les vagues et la beauté des paysages bretons vus depuis la mer, curiosité qui a fait rêver tant de peintres.
Cette sortie en mer permet ainsi de découvrir la baie, mais le Popoff propose aussi des embarquements pour les Glénan.
Cet ancien chalutier à voile de 22 mètres de long construit en 1946 au chantier naval Vernazza de La Rochelle appartient actuellement à l'association Mer et Marine.

C'est à l'office de tourisme de Concarneau que j'ai acheté mon billet d'embarquement. Justement à l'office de tourisme, je croise des hôtesses bilingues, fortes d'une expérience diversifiée, disposant d'une compétence indéniable et un tonique déploiement de belles idées pour promouvoir le patrimoine et le tourisme breton.
Puisse ce constat que nous découvrons en voyageant contribuer à la relance du dynamisme de nos agences de tourisme, dont j’ai déjà évoqué l’usure, la fatigue, la morosité.








Crédit photos Baudouin N'G - A bord du voilier Le Popoff, Août 2012

dimanche 19 août 2012

Canicule...

J'ai quitté la Bretagne et laissé la mer, les plages de sable et le cri des mouettes. En ce temps de canicule, elle commence déjà à me manquer terriblement...

Crédit photo Baudouin N'G - Rochers en bord de mer (Saint-Coulomb, près de Cancale)

Escapade bretonne...

Je profite de mes vacances en Bretagne pour passer par Pont-Aven, à déambuler d’une galerie de peintures à l’autre, d'admirer quelques maisons anciennes en centre ville, de visiter quelques moulins encore debout et d'autres en l'état de vestiges, de contempler l'église Saint-Joseph reconstruite à la fin du xixe siècle sur des plans de l'architecte diocésain Joseph Bigot dans un style néo-gothique, d'admirer sur les coteaux, au-dessus du port, des villas datant de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle, et visiter le musée des Beaux-arts qui compte actuellement un fonds de plus de 800 œuvres, allant de l'École de Pont-Aven à l'art contemporain.

Pont-Aven est surnommée « la cité des peintres » car de nombreux peintres dont Gauguin y ont séjourné. À partir des années 1870, de nombreux peintres, en particulier américains, vinrent séjourner dans le petit village qu'était encore Pont-Aven. L'un d'entre eux, Armand Jobbé-Duval se mua en leader d'un courant qu'il appelait le synthétisme. La venue d'Émile Bernard, de Paul Sérusier et de Paul Gauguin donna une nouvelle force à ce qui devait être appelé plus tard l'École de Pont-Aven.

J’aime le caractère « ouvert » de Pont-Aven, les langues de toute l’Europe et d’ailleurs qu’on entend parler à tous les coins de rue. On se souviendra qu'aujourd'hui la ville vit surtout du tourisme. En été, lorsque la saison touristique bat son plein, de nombreuses galeries marchandes ouvrent leurs portes et les peintres y exposent leurs œuvres. Je ne me lasse jamais d'aimer et d'admirer cette ville.

Dans les cafés de Pont-Aven, où je me réfugie souvent pour prendre un verre, je feuillette les pages du Télégramme. C'est, à mon avis et à mon goût, l’un des meilleurs quotidiens régionaux. L’abondance des pages locales n’enlève rien à l’ambition du quotidien de proposer une vraie information générale.
Mais c’est pour l’information régionale, la bretonne, que le Télégramme est irremplaçable. D’une certaine manière, il soude cette identité qui, dans beaucoup de régions, a du mal à transcender l’identité particulière de chacun des départements qui les forment.
Ce journal renforce chez ses lecteurs le sentiment d’une culture bretonne vivante et diverse, culture musicale, culture de ses paysages avec de nombreuses propositions de balades et de sorties, culture culinaire avec des pages consacrées aux restaurants et aux recettes...

On aimerait, à l'instar du Télégramme, que tous les titres de la presse de notre région portent si haut l’ambition de leur qualité et de leur cohérence éditoriale.








Crédit photos Baudouin N'G - Pont-Aven, Août 2012

samedi 18 août 2012

vendredi 17 août 2012

Chaud...

"Il y a une vingtaine de départements qui sont regardés avec une attention toute particulière et surveillés en raison de la vague de chaleur aujourd'hui. C'est le cas dans le Massif central, en Bourgogne et en région Centre", a déclaré ce vendredi le ministère des Affaires sociales et de la Santé en France.

Crédit photo via 79 Ideas - Vive les vacances !

mardi 7 août 2012

Christian Goret

Au cimetière de Nibelle, mercredi 1er août, le cœur bien lourd, nous avons dit au revoir à notre ami Christian Goret. Le cancer, une maladie qu’on dit pudiquement cruelle, l’a abattu en très peu de temps. Quelle tristesse !
Difficile à présent d’imaginer que cet ami à l’esprit enchanté et animé par tant d’humanisme ne reviendra pas nous rendre visite, partager un moment de bonheur avec nous, raconter des histoires comme il en avait l'habitude ou tout simplement nous faire rire.

C'est le samedi 28 juillet à 8h47 que Jacky Goret, frère de Christian m’apprend sa mort. Il est décédé dans sa 75ème année, alors qu’il n’avait cessé de m’impressionner par son juvénile dynamisme. Il fut, à mes côtés et au sein de l'Office de tourisme de Nibelle dont il était l’un des piliers pendant 10 ans, totalement engagé dans tous les projets qui, au fil des années, firent de cette association un pôle de référence pour le village de Nibelle.

Il avait su incarner ce que doit être l'entente et l'amitié dans une association, c’est-à-dire un affectueux complice, totalement indépendant mais toujours solidaire de l’association qu’il soutient, ne s’instituant jamais en contrepouvoir en se parant d’une prétendue légitimité supérieure. C’est sans doute de son « enracinement africain » qu’il tenait ce sens exigeant du service.

Christian Goret a débarqué en Afrique en 1959 et son travail lui a permis de sillonner ce continent en passant par Dimbokro, Bacanda, Didoko, Zego, Abidjan et San-Pedro, avant de revenir en France en 1988.
Passionné par la culture africaine et l'art africain, il parlait pudiquement de sa vie, préférant parler de l'art, de l'Afrique et du reste, avec grâce et drôlerie. Christian était un personnage hors norme, rassembleur, ne rêvant, en fait, que de servir les siens et les autres.

J'étais très attaché à lui, mon ami, qui me parlait si bien et longuement de l'Afrique que je connais peu, de sa culture et de son histoire dont il était, à mes yeux, un spécialiste signalé.
Christian, « L'Africain blanc », sobriquet en référence aux années passées en Afrique, est resté un jeune homme curieux, un bon vivant, affable, humble, attachant et enthousiaste. Jamais il n'a traduit l’éventuelle fatigue que lui infligeait un âge qui devenait significatif.

Jamais j'aurai pensé parler de lui au passé puisque, malgré sa disparition, il reste dans mon (notre) esprit et dans « mon monde ». Nous avions, lui et moi, fini par constituer une sorte de « micro famille africaine » soudée par l'hospitalité, par les affections et par le réconfort qui sont nécessaires dans cette Afrique que nous aimions tant.

Ciao Christian. Ciao mon pote, Ciao mon ami, Ciao mon frère. Merci pour ta bonté, ta générosité, ton amitié et ta bonne humeur.
Je pense à ces mots prononcés par notre amie Betty et repris par tous les amis d'Afrique (les africains toubabous) lors de la messe des obsèques en l'église Saint-Sulpice à Nibelle, en guise d'au revoir :
Ayo, ayo, ayo... San-Pedro
Ayo, ayo, ayo... San-Pedro











Crédit photos Baudouin N'G - Photographies de Christian Goret...
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